Le weekend dernier, un petit miracle est arrivé. 6 mois d'effort, tous les jours, du matin au soir et même plus tard, semblent avoir donné le résultat tant attendu: communiquer avec ma colonne vertébrale. Les 2 spécialistes qui s'occupent de mon cas me l'ont dit et répété: vous devez faire comprendre à votre cerveau qu'il a tord. Même mon épouse l'a confirmé.

Se lever tôt, à 6:00 avant les autres, au lieu d'être fatigué à 10:00 avant tout le monde.

6 mois d'exercices, pendant le boulot, pendant les repas, en faisant le shopping, en conduisant, en jouant avec ma petite, à sourire même quand la douleur est bien trop grande.

Samedi, j'ai été capable de marcher droit, pendant 32 minutes.

Dimanche, j'ai retrouvé ce petit moment du café à l'aube, j'ai pris ma fidèle Shogun, mon Ritma 72, le petit sac en bandoulière, la boîte à nymphes d'Aurélien et l'appareil photo. Et hop!

A 6:15 je suis monté dans la voiture sous un soleil merveilleux.

En prenant la petite route sympathique vers le bonheur, j'ai d'ailleurs pensé à Maitre Pilou et ses conseils d'une heure que j'ai mis du temps à comprendre.

Le ruisseau fume de bonheur sous ce soleil...





Un soleil dans le dos qui oblige à rester bien attentif à l'ombre.

Comme montage, n'importe lequel me rendra heureux, je mets un bout de laine, 2 nº6, 1 nº8 et une nymphe casquée. Ne sachant pas trop quoi laquelle choisir je choisi une bloodworm à 4 pattes, ça ne doit pas passer inaperçu.

Au 3ème lancer, la ligne s'immobilise un instant, je ferre ce qui semblait être un barbeau vu la défense: un gros truc collé au fond qui s'est réveillé et est parti comme un bolide, est passé sous le pont, sans laisser aucune chance à mon 14/100.

2 montages perdus plus tard, je décide de revenir au classique avec une pheasant tail noire.

Aussitôt un jeune excité confirme que c'est mieux:



Et rapidement, un chub de 41 cm qui a largement remonté mon estime.



Ça mérite bien 2 photos:





Il m'aura donc fallu une heure pour m'apercevoir que la nymphe qui marche c'est la plus simple.

On continue (la Shogun, le Ritma, la pheasant tail, l'épuisette et moi)...









En continuant à descendre le ruisseau, j'aperçois juste devant un amas de branches, au milieu du cours d'eau et avant un virage un gros chub, dans 50 cm d'eau, solitaire et pépère. Attention, je ne parle pas d'un chub plutôt gros du genre 50 cm, le genre de chub le plus gros entre ses copains. Non, je parle d'un poisson réellement énorme probablement 70 cm. Solitaire, au milieu du courant, près du meilleur poste de tout le ruisseau.



Il profitait de cette belle journée de printemps, et moi aussi, nous étions fait pour nous rencontrer.

Un poisson de cette taille, et dans si peu d'eau, va s'enfuir au moindre mouvement, je fais donc un grand détour loin de la berge, afin de remonter ensuite le ruisseau.



Après avoir marché sur les genoux pendant 10 mètres, j'arrive enfin derrière le poisson... pour admirer.... un poste tout vide: il n'est plus là ;) Mes précautions n'auront pas suffit!



Encore quelques jolis postes...







Et il est tant de rentrer profiter de la journée en famille.

Ce ruisseau est à 10 min de chez moi, pourtant j'y ai pêché 3 ou 4 fois en 12 ans!

Bonne journée à tous!